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WEISS Benjamin

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Résumé de la finale de la Coupe de France VTT à Montgenèvre et bilan

Je suis un peu en retard pour ce dernier résumé ! Mais il fallait du recul sur tout ça...
Vendredi 14 août nous sommes partis pour la dernière coupe de France. Cette fois-ci à Montgenèvre à côté de Briançon dans les Alpes.
Une longue route nous attendait… Nous étions 8 au départ de la Cité des Officiers à 7h du matin : Philippe et Jessica, Nicolas Foncin, Pierre, Nicolas Adamy, Noémie, Charles de Manom et moi.

Les 7 heures de route passent vites, ça rigole beaucoup comme toujours. On embête bien les petits aussi, on leur donne le ton du weekend !
Mais après Lyon, la pluie arrive et le moral redescend un peu… Lucas et Aymeric sont déjà sur place et nous disent que c’est encore praticable. Mais arrivé sur place vers 16h, la pluie et le froid sont là… Moins de 10°C. Ca calme après l’été que l’on a eu. On décide de ne pas faire de reconnaissance le vendredi. On se rapproche à pied du circuit, mais en peu de temps le froid a raison de nous et nous rentrons à notre hôtel sur Briançon en récupérant Lucas sur le passage.
Même formule que d’habitude, appart‘hôtel pour minimiser les coûts et on est plutôt bien logé ! Il y a même une piscine et un sauna que nous irons tester après un bon petit repas pâte et une excellente bolognaise préparée par Sandrine !
Pour finir cette première soirée, on va tous manger une petite glace dans un McDo juste à côté parce que Nico Foncin menaçait de bouder si on n’y allait pas… Une vraie Princesse !

Le samedi matin, on constate que la météo est plus clémente. Mais ça ne va pas durer… Mais du fait d’un programme chargé de course, nous avons très peu de temps pour aller faire une reconnaissance du circuit. Moins de 1 h le matin, mais on tente notre chance vue les conditions annoncées l’après-midi. Nous commençons la reconnaissance par une première longue montée dans les pistes de ski. Nous sommes à 1800 m d’altitude, mais personnellement, je ressens moins l’effet que d’autres courses en altitude (jambes lourdes, manque d’air…), c’est plutôt bon signe ! Nous arrivons ensuite sur des dévers très glissants… La galère commence… Puis des descentes techniques et glissantes dans la pierre… Pour moi, moralement, c’est dur… Je n’ai aucune confiance sur ce terrain et même faire les descentes à pied se révèle difficile. Sur tout le reste du circuit, les deux tiers, il n’y a plus de passages vraiment roulants. Sur le sec ça aurait été génial, mais là, faut être un équilibriste avec une prise de risque importante et je ne suis pas prêt à en prendre surtout que je n’ai plus rien à jouer… Les autres avis du groupe sont partagés.
Après un petit repas pâte/poulet donc je suis le cuistot, nous retournons assister aux courses de l’après-midi. Quand on arrive, le temps est catastrophique et la course des junior’series s’éternise… les concurrents sont souvent à pied dans les montées et descentes… Pour ceux qui n’ont pas abandonné ! La course des élites avec Matthieu est donc décalée de plus d’une demi-heure et on le retrouve gelé à l’échauffement. Pendant la course il craquera complètement comme beaucoup d’autres. Pourtant quand on regarde les meilleurs, ça a l’air simple. Ils passent tout sur le vélo… L’écart de niveau en élite entre les trois premiers du Team BH qui écrasent tout et les autres est énorme sur cette finale… Impressionnant.
Suite à la course, le circuit se libère enfin pour faire une reconnaissance. Mais vu le temps, je décide de ne pas aller jouer dans la boue… Faire la course ne m’enchante pas dans ces conditions. Nico décide de son côté d’aller faire un tour pour suivre à la lettre son plan. Philippe et Lucas, décidèrent de changer de pneus pour la course. Nous avons pu ainsi assister en pleine rue au fameux claquage de tubeless à la pompe… Parfois ça vient tout seul, parfois faut se relayer… Une dernière roue de Lucas est récalcitrante ! On arrive à la claquer avec une cartouche… ouf ! Mais elle se dégonfle suite à une fausse manipulation… Mais par chance sans se déclipser ! Dans ces situations-là, qu’on a tous vécus, il faut bouger très lentement et retenir sa respiration pour ne pas perturber le bon équilibre pneu-jante. Mais c’est sans compter l’arrivée de Petit Pierre… Il met la main sur le pneu… Et là c’est le drame… Ploc ! Il se reculera en faisant comme si ce n’était pas lui tout en disant « ce n’est pas moi ». Ils sont drôles et mignons à cet âge encore. Après quelques efforts, les roues sont opérationnelles à nouveau ! Lucas et Philippe vont faire une reconnaissance à leur tour. Et de mon côté, j’emmène les jeunes boire un chocolat chaud  avec cette température ! Très vite les deux derniers partants reviendront sans faire toute la reconnaissance à cause d’un parcours trop glissant… Nous attendrons ensuite Nico, toujours la tête dans son plan ! Mais je ne juge pas cette philosophie d’entraînement et j’en débattrai plus tard dans ce « résumé ».
Nous finirons cette journée par un repas d’avant course identique à celui du midi, suivi d’une visite à Briançon en digestion pour une partie et d’une pause-détente piscine/sauna pour les autres.

Après une dernière nuit de sommeil, on se lève. J’avoue, plus ou moins prêt à en découdre (le moins c’est pour moi !). On a de la chance, il ne pleut pas et le soleil est au rendez-vous ! Mais le circuit reste compliqué et glissant… La course Open de Philippe et moi démarre à 10h30. Très vite je me retrouve à la fin… J’ai du mal à me mettre dedans, aussi bien à cause d’allergies respiratoires que de motivation. Et je retrouve Philippe à mon niveau, qui lui a déraillé… Finalement on se relance doucement pour rattraper des concurrents dans la montée. Rapidement je ne vois plus Philippe qui file, suite à une première chute/glissade dans un dévers… Je remonte au plus vite sur mon vélo pour entamer la première descente assez raide. Et de nouveau je chute… Sans gravité, mais c’est dur moralement. Je retente tout de même encore, mais la confiance n’est plus là… Je subis la course dans les descentes. Pourtant en montée je me sens bien, j’ai la forme ! Mais je perds tellement de temps sur tout le reste… Je tente de finir, mais je me fais tout de même doubler par les premiers… Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé ! Dur… Je finis au fin fond du classement !
Je ne m’attarderai pas sur les résultats de chacun. Je noterai juste que Lucas et Aymeric on fait de bonnes courses encore une fois. J’en débâterai dans le bilan de cette saison ci-après !

Après tout ça, nous sommes revenus en Moselle avec la compagnie du célèbre Vosgien, Matthieu Becker qui était resté nous encourager, enfin plutôt draguer… Nous avons prêté Lucas pour le retour à Seb de Thionville : On partage la convivialité au C3F ! La route du retour est toujours trop longue ! Surtout quand on n’a pas pris de douche après la course… C’est donc le festival des odeurs et l’idée de me laver me fait rêver ! On perd du temps vers Lyon, encore à cause de Nico qui veut aller au McDo… Il commandera même deux fois ! Photo à l’appui… Un dernier arrêt vers minuit je ne sais plus trop où… La fatigue l’emporte et les fous rires de fatigue aussi ! Le plus mémorable sera lorsque je nettoyais le pare-brise à la station. Je demande au jeune Nicolas Adamy si c’est propre et il me répondra : « on voit encore Jessica » qui était sur le siège passager… Les enfants sont formidables ! On arrivera vers 2 heures du matin le lundi… La boucle est bouclée ! Fin de la saison 2015 de coupe de France !

Pour faire mon bilan d’un part, c’est mitigé… Après une première réussie à Marseille, je relâche l’entrainement pour terminer ma thèse… 3 semaines après, je finis au fin fond du classement à St Pompon… Une autre explication peut également être la fatigue, parce que la route a été longue et l’hébergement n’était pas terrible… 3 semaines encore après, la Bretagne. Techniquement je me fais plaisir, mais suite à mon mauvais classement de la course précédente, je pars loin sur la grille de départ et le circuit ne permet pas de remonter… Mais les sensations sont là ! Bien longtemps après, presque deux mois, Lons-le-Saunier. Le circuit est technique et je n’ai aucune confiance. Je prends tous les échappatoires et je perds un temps conséquent. Je finirais avec la moto balais électrique ! Et la dernière à Montgenèvre...
Les coupes de France, c’est des courses strictes. Le niveau technique c’est considérablement durci en 2 ans. Les sauts sont de plus en plus haut… Enfin pour moi ! Il faut prendre des risques pour se démarquer en plus d’être très bon physiquement (ce qui n’est pas non plus mon cas !). Les déplacements sont longs et nombreux… Il faut en vouloir pour se faire autant de mal… Mais au final qu’est-ce qu’on rigole ! On voit aussi du paysage. Et on apprend et on s’améliore en essayant de se dépasser. Au final, je suis bientôt au C3F depuis 3 ans. Je me souviens de ma première coupe de France. Ma troisième course dans ce format… Je n’avais fait que deux coupes de Lorraine avant et sous la pluie… Marc m’a accepté un peu sceptique ! J’ai fini dernier ! La deuxième, j’ai fait un kilomètre et j’ai abandonné parce que je n’avais pas le niveau technique… Puis je me suis entrainé dur… Pour crevé 3 fois à la dernière course… Mais je n’ai pas baissé les bras et j’ai pu faire une saison 2014 honorable à mon niveau. Sans cette vision nationale du niveau à atteindre dès le départ, je ne me serai pas entrainé à ce point, ni autant investi au C3F. Le C3F a cru du moins un petit peu en moi, j’espère lui avoir rendu ce qu’il m’a apporté.

Concernant les autres participants du club à la coupe de France, les bilans sont totalement différents.

Aymeric nous a fait des saisons mitigées jusqu’à fin 2014. Personnellement je ne savais pas quoi penser. Il parlait et parle tellement, même en course. Ce qui consomme énormément d’énergie ! Jusqu’à la mi-saison 2014 on le retrouve loin à toutes les courses. Parfois on pense juste qu’il n’a pas la niaque. Mais à la dernière manche de la coupe de France en 2014, on retrouve un Aymeric affuté et qui va en découdre pour remonter dans le classement. La transformation est commencée… En 2015, malgré un vélo en kit et de multiples chutes, il est bien présent au prix d’un entrainement plutôt bien géré par Fred. Le jeune a grandi, il me dépasse en taille et il est affûté ! Les résultats en coupe de France sont constants et bons. La suite en 2016 en catégorie junior cette fois. On lui souhaitera juste de prendre un peu plus en maturité parce que ça va de pair !

Lucas qui est en deuxième année Junior et qui va chez les grands l’année prochaine enchaine des bonnes saisons toujours constantes. Encore un jeune qui a grandi ! Il y croit toujours et se donne toujours à fond. Il se fait vraiment du mal en course, il a un mental d’acier et ça paie. Même s’il oublie un peu tout et qu’il faut le materner… Mais il s’améliore nettement !

Nicolas a mis le paquet niveau entrainement cette année, notamment avec un coach personnel. Il s’investit beaucoup. Cette année il était en première année Junior et ça a été plus dur. J’en discuté avec le petit Nico lorsqu’on regardait les courses cadets et juniors à Montgenèvre et les différences de gabarits à ces âges peuvent être énormes. Il faudrait limite un classement au gabarit comme en boxe… C’était le cas d’Aymeric, qui était encore petit en cadet 1 et qui a beaucoup grandi en 1 an. Ce qui est un net avantage maintenant. Alors certes, ça peut être décourageant, mais faut voir ça comme une année de transition et ne pas se mettre la pression. Les années se suivent et ne se ressemblent pas forcements… Je suis curieux de voir ça dans un an. C’est de famille (enfin de son papa…), je pense qu’il se met une pression conséquente (même si je l’entends dire en lissant ça « mais non c’est n’importe quoi ! »)

Pour les autres « vieux » je les laisse mettre leurs impressions.

Si je devais conclure sur cette saison (qui n’est pas encore terminée), c’était une saison de relâchement obligée. Je suis content d’avoir pu faire toute la coupe de France, j’ai encore beaucoup appris. Après c’est tout de même fatigant et frustrant. J’aime beaucoup y aller et voir du paysage et découvrir sans pression les circuits. Je sais également que vu mon niveau technique, à part avec un déblocage miracle, que je ne ferai pas de grandes performances. J’ai aussi constaté qu’organiser et participer, c’est usant. L’année prochaine je ne ferai pas les deux, donc ce sera soit l’un soit l’autre.

En 2016, je pense m’orienter différemment. Peut-être plus des endurances VTT et des cyclosportives… L’hiver me dira tout ça.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Benji

zoulou

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Re : Résumé de la finale de la Coupe de France VTT à Montgenèvre et bilan

Salut Benji
Joli résumé de cette année et de l'ambiance qui fait rêver nos jeunes pour l'avenir car ils sont tousse unanime les coupes de France ces quelques choses et un jour ils seront sur la ligne de départ  merci de leur avoir fait découvrir ces formidables événement

Pascal

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Messages : 313

Re : Résumé de la finale de la Coupe de France VTT à Montgenèvre et bilan

Super résumé,Benj.
Les coupes de France,c'est beaucoup de sacrifice pour beaucoup de souvenirs.
Mais comme tu le dis très justement,on ne peut pas arriver sur ces courses,mal préparé,pas entraîné,avec un vélo déglingué.
Impossible pour moi,faute de temps mais aussi et surtout,par manque cruel de technique.
La route me va de mieux en mieux ,ou les marathons VTT.
Mais bravo à tous pour votre engagement,et vos résultats.
A quand un champion du monde au C3FVTT après Romaric ?

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Le vélo est une leçon permanente d’humilité.

Fabien

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Messages : 266

Re : Résumé de la finale de la Coupe de France VTT à Montgenèvre et bilan

Merci pour ce résumé Benjamin

Malgré la frustration on sent que le plaisir est quand même là pour tous et toutes et c est bien le plus important

Encore bravo pour votre détermination

A bientôt

Myriam

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Inscription : 2015-03-25

Messages : 53

Re : Résumé de la finale de la Coupe de France VTT à Montgenèvre et bilan

Un excellent résumé. Je commence le mien par un GRAND MERCI à l'équipe de coupe de France :

En 1er à toi Benj  pour la qualité  et la rigueur de ton organisation, rien ne serait possible sans la logistique que tu as mise en place, les hébergements, la gestion financière, la cuisine, le chauffeur, le mécano : tu es l'homme (le petit) de la situation MERCI

Philippe : Merci pour tes conseils sur le matériel, l'entrainement, l' hygiène de vie, l'alimentation, tu es l'exemple pour le jeune (après Absalon) c'est ta faute  ?cet affûtage tant Recherché ! Complice de Benj pour la logistique : à vous deux ça roule, ne changeaient rien. Merci à Jess de tous vous surveiller....

Franck : encore désolé pour la serviette, il est là, en partie, le manque de maturité.... Merci à toi pour la place de chauffeur. Et il faut dire que tu me l'a bien secoué tout au long des séjours, ça va payer, merci pour cette prise en main....

Lucas, Nico : la fine équipe : fière de vous encourager aux bords des circuits, de vous passer vos bidons de tant en tant, de vous voir suer mais motivés et engagés pour le maillot du C3F, de constater vos performances et vos bons résultats. Félicitations pour votre saison.

Fred : Merci à toi d'avoir pris en main l'entraînement du jeune, les résultats arrivent. Les plans accrochés sur le frigo, les échanges de textos, le prêt de ton vélo, les inscriptions aux différentes courses, bref Merci pour le temps passé,  ta patience et merci de croire en lui...

Même si cette liste est nominative, il faut reconnaître que l'ensemble du club mérite mes remerciements. Permettre à des jeunes de vivre une saison en coupe de France c'est grandiose, voir la camionnette C3F aux côtés de teams professionnelles, d'autres clubs ultra équipés, c'est pas rien. Cela demande un investissement humain, financier, une cohésion d'équipe, des choix du comité et obligatoirement le partage de cette passion qui vous anime, amateurs de compétition ou non.
Mais c'est magique, Enrichissant, à condition d'avoir les jambes, le physique, le mental et une monture d'enfer, pas un vélo en kit (jaloux va) alors pour ça la seule contrainte c'est d'ouvrir le porte monnaie : maman il faut changer ça et hop vive le net'..

Bref pour Aymeric une bonne saison en cadet je crois, grâce à la combinaison de tous ces facteurs : 4ème en coupe de Lorraine et 1er quart du classement en France, un peu de fierté quand même.

Place aux autres jeunes, la relève arrive, bonne chance : prenez du plaisir et pas trop de pression,

Et pour conclure : vive le Mac Do d'après course, c'est la marque de fabrique des champions, après le soja, le miel, le bio....

PS : C'était le risque de ma liste, j'ai zappé Dorian : merci à toi aussi pour supporter le jeune et ses paroles, pour tes encouragements et merci Sandrine pour la confection du repas du soir d'arrivée, c'est un vrai travail d'équipe !

Dernière modification par Myriam (2015-08-30 16:23:04)